
les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans la banalisation du commerce illégal d’animaux. Un phénomène mis en lumière dans la série documentaire Planet Killers.
Instagram, TikTok et autres plateformes regorgent de vidéos virales montrant de jeunes influenceurs entourés de « baby monkeys », serpents rares ou perroquets colorés, présentés comme animaux de compagnie. Ces contenus mis en scène attirent des millions de vues et génèrent un engouement énorme, notamment auprès des jeunes publics.
Mais cette popularité masque une autre réalité : derrière ces images se cache un trafic illégal florissant. La demande croissante d’animaux exotiques sur les réseaux sociaux encourage le braconnage, la capture illégale et le commerce clandestin, mettant en péril de nombreuses espèces protégées.
Qui aura l’animal le plus exotique dans son salon ?
Les « baby monkeys », ou singes bébés, sont devenus une véritable tendance sur TikTok et Instagram. Leur côté mignon et leur apparente douceur séduisent les internautes, mais leur détention comme animaux de compagnie est illégale et inadaptée car ils ne reviennent jamais dans leur milieu naturel.
Le partage de contenus augmente ensuite la demande chez les internautes et incite de plus en plus de gens à se doter d’un animal sauvage. Les réseaux criminels capturent de ce fait de plus en plus d’animaux dans la nature et le résultat de ce trafic cause des déséquilibres : baisse des populations sauvages, souf animale et propagation de maladies.
Une modération des plateformes insuffisante
Face à cette problématique, les plateformes ont commencé à agir, en supprimant certains contenus ou en interdisant la promotion de la vente d’animaux sauvages. Cependant, la modération reste souvent tardive et insuffisante, et les trafiquants trouvent facilement des moyens de contourner les règles via des codes ou des messages cachés.