
Une large victoire pour entamer de la meilleure des façons le dernier bloc. Le XV de s’est largement imposé face à l’Italie (38-15), dimanche 14 avril, sur la pelouse du stade Jean-Bouin, à Paris, en clôture de la troisième journée du Tournoi des six nations. Alors qu’elles avaient été secouées par les joueuses de la Squadra Azzurra il y a un an en ouverture, elles n’ont cette fois laissé aucune chance à leur adversaire et sont allées décrocher leur succès le plus abouti depuis le début de la compétition.
Dans l'antre du Stade français, où le XV de n’avait plus joué depuis la demi-finale du Mondial 2014, elles ont offert au public parisien, prêt à les soutenir avec grand bruit, un match quasi complet. Plus à l’aise sur la pelouse synthétique et sous le soleil éclatant, elles ont dominé la Squadra Azzurra dans un festival offensif (six essais inscrits).
Un manque d'efficacité enfin gommé
Épinglées pour leur manque d’efficacité offensive lors de leurs deux premières sorties, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont réglé la mire, bien lancées par un premier essai inscrit dès la deuxième minute de jeu par Nassira Konde. Les jambes en feu, fidèles à leurs nouveaux principes de jeu qui dictent de faire vivre au maximum le ballon, les Bleues ont multiplié les offensives bien construites (6e, 17e).
Capables de trouver des espaces dans le rideau adverse, comme sur la percée d’Annaëlle Deshaye - particulièrement en vue - sur le deuxième essai tricolore (23e), ou de faire des différences grâce aux coups de pattes malins et précis de Lina Queyroi et Pauline Bourdon-Sansus, les Françaises ont aussi proposé de la variété dans leur jeu. Grâce au quatrième essai planté par la revenante Mélissande Llorens après une transversale au pied de Lina Queyroi, le bonus offensif était acquis dès la 38e minute.
Largement en tête, les Bleues sont revenues fort des vestiaires, pour inscrire deux essais supplémentaires d’Assia Khalfaoui (45e) et Madoussou Fall (62e), tout en puissance et célébrés avec de grands sourires. Dans une seconde période un peu plus équilibrée et disputée, elles n’ont jamais tremblé.