Ça vous regardeSommet des océans à Nice : quelles avancées ?

L assemblée nationale
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Décryptage & investigation

2025

59 min 39 s

Tous publics

Disponible jusqu'au 12/06/2027

GRAND DÉBAT / Sommet des océans à Nice : quelles avancées ? « Le récap » par Marco Paumier À l'occasion de l'Unoc3, la Conférence des Nations Unies sur l'océan, le président Emmanuel Macron et la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ont multiplié les annonces. Sur le plan national, la prévoit de porter à 78 % la part de ses eaux classées en aires marines protégées (AMP), en assurant une « protection forte » pour 4 % d'entre elles - contre seulement 0,1 % aujourd'hui. À l'échelle internationale, la appelle à une ratification rapide, par plus de 60 États, du traité des Nations Unies sur la haute mer (BBNJ), afin qu'il puisse entrer en vigueur. Ce texte prévoit notamment la tenue régulière de COP pour coordonner les efforts de protection de la haute mer. En parallèle, Emmanuel Macron soutient, avec 37 autres pays, la mise en place d'un moratoire sur l'extraction minière des fonds marins. Au niveau national, la notion de « protection forte » reste floue, ce que dénoncent les associations environnementales. Le traité BBNJ devra composer avec la vingtaine d'organisations régionales de gestion des pêches déjà en place, et ses effets ne se feront sentir qu'après les premières COP. Enfin, le moratoire sur l'extraction minière, bien que soutenu par une coalition de pays, reste fragile : moins de 40 États y ont adhéré, et son efficacité semble incertaine face à des puissances comme les États-Unis, où un décret signé par Donald Trump autorise déjà l'exploitation des fonds marins. Dans ce contexte, que peut-on réellement attendre des engagements pris lors de l'Unoc3 ? Invités : - Éléonore Caroit, députée apparentée « Ensemble Pour la République » des Français établis hors de , - Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine, - Maître Sébastien Lootgieter, avocat spécialiste du droit maritime, - Véronique Andrieux, directrice générale de WWF. INTERVIEW FRANC-PARLER / Denis Gravouil : entre rapport et conclave, l'heure de vérité sur les retraites... Présenté jeudi 12 juin 2025, le rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites (COR) prévoit une dégradation du déficit qui devrait atteindre 0,2 point de PIB en 2030 et 1,4 point de PIB en 2070 dans la situation actuelle. Afin de rééquilibrer le système de financement des retraites, le COR mentionne 4 leviers d'action : trois pistes considérées comme étant « récessives », qui toucheraient au revenu net, à la demande des ménages et au coût du travail, et une dernière « expansive » préférée, qui reculerait l'âge de départ à la retraite offrant ainsi un accroissement du taux d'emploi et l'enrichissement du pays. La CGT accuse le président du COR, Gilbert Cette, d'être un proche d'Emmanuel Macron et suggère qu'il « devrait démissionner de son poste de Président » car il aurait failli en ne respectant pas les opinions diverses à ce sujet. La CGT milite pour une baisse de l'âge de départ à la retraite. Le Medef, de son côté, refuse de toucher aux 64 ans mais propose d'autres alternatives : notamment sur la suppression de la décote parentale votée en 2023, la modification du calcul de pension des femmes et plus particulièrement des mères de famille aux carrières « hachées » ou encore l'assouplissement du dispositif d'inaptitude/invalidité permettant un départ anticipé. Après le départ de la plupart des participants, le résultat du conclave sur les retraites ira-t-il à l'encontre des recommandations du COR ? Grand invité : Denis Gravouil, secrétaire confédéral CGT en charge des négociations sur les retraites GRAND ANGLE / Correction des copies : et si l'IA remplaçait les professeurs ? Invités : - Bastien Blain, professeur junior d'économie à l'université Panthéon-Sorbonne, - Dimitri Nicolas, co-fondateur de l'application « Examino ».En savoir plus
Diffusé le 12/06/2025 à 19h31 - Disponible jusqu'au 12/06/2027
GRAND DÉBAT / Sommet des océans à Nice : quelles avancées ? « Le récap » par Marco Paumier À l'occasion de l'Unoc3, la Conférence des Nations Unies sur l'océan, le président Emmanuel Macron et la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ont multiplié les annonces. Sur le plan national, la prévoit de porter à 78 % la part de ses eaux classées en aires marines protégées (AMP), en assurant une « protection forte » pour 4 % d'entre elles - contre seulement 0,1 % aujourd'hui. À l'échelle internationale, la appelle à une ratification rapide, par plus de 60 États, du traité des Nations Unies sur la haute mer (BBNJ), afin qu'il puisse entrer en vigueur. Ce texte prévoit notamment la tenue régulière de COP pour coordonner les efforts de protection de la haute mer. En parallèle, Emmanuel Macron soutient, avec 37 autres pays, la mise en place d'un moratoire sur l'extraction minière des fonds marins. Au niveau national, la notion de « protection forte » reste floue, ce que dénoncent les associations environnementales. Le traité BBNJ devra composer avec la vingtaine d'organisations régionales de gestion des pêches déjà en place, et ses effets ne se feront sentir qu'après les premières COP. Enfin, le moratoire sur l'extraction minière, bien que soutenu par une coalition de pays, reste fragile : moins de 40 États y ont adhéré, et son efficacité semble incertaine face à des puissances comme les États-Unis, où un décret signé par Donald Trump autorise déjà l'exploitation des fonds marins. Dans ce contexte, que peut-on réellement attendre des engagements pris lors de l'Unoc3 ? Invités : - Éléonore Caroit, députée apparentée « Ensemble Pour la République » des Français établis hors de , - Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine, - Maître Sébastien Lootgieter, avocat spécialiste du droit maritime, - Véronique Andrieux, directrice générale de WWF. INTERVIEW FRANC-PARLER / Denis Gravouil : entre rapport et conclave, l'heure de vérité sur les retraites... Présenté jeudi 12 juin 2025, le rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites (COR) prévoit une dégradation du déficit qui devrait atteindre 0,2 point de PIB en 2030 et 1,4 point de PIB en 2070 dans la situation actuelle. Afin de rééquilibrer le système de financement des retraites, le COR mentionne 4 leviers d'action : trois pistes considérées comme étant « récessives », qui toucheraient au revenu net, à la demande des ménages et au coût du travail, et une dernière « expansive » préférée, qui reculerait l'âge de départ à la retraite offrant ainsi un accroissement du taux d'emploi et l'enrichissement du pays. La CGT accuse le président du COR, Gilbert Cette, d'être un proche d'Emmanuel Macron et suggère qu'il « devrait démissionner de son poste de Président » car il aurait failli en ne respectant pas les opinions diverses à ce sujet. La CGT milite pour une baisse de l'âge de départ à la retraite. Le Medef, de son côté, refuse de toucher aux 64 ans mais propose d'autres alternatives : notamment sur la suppression de la décote parentale votée en 2023, la modification du calcul de pension des femmes et plus particulièrement des mères de famille aux carrières « hachées » ou encore l'assouplissement du dispositif d'inaptitude/invalidité permettant un départ anticipé. Après le départ de la plupart des participants, le résultat du conclave sur les retraites ira-t-il à l'encontre des recommandations du COR ? Grand invité : Denis Gravouil, secrétaire confédéral CGT en charge des négociations sur les retraites GRAND ANGLE / Correction des copies : et si l'IA remplaçait les professeurs ? Invités : - Bastien Blain, professeur junior d'économie à l'université Panthéon-Sorbonne, - Dimitri Nicolas, co-fondateur de l'application « Examino ».
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