
TwistLa Shoah sur le numérique - La mémoire du futur ?
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Arts & spectacles
2025
30 min 6 s
Allemand
Tous publicsVO | VOST
Disponible jusqu'au 26/01/2026
Gidon Lev, 89 ans, a mis beaucoup de temps avant de pouvoir évoquer son enfance dans le ghetto-camp de Theresienstadt. Aujourd’hui, il se bat pour que les victimes ne tombent pas dans l’oubli. Avec sa compagne, Julie Grey, il tourne pour TikTok des vidéos dans lesquelles il fait le récit de ces événements traumatiques. Il danse aussi, gaiement - car, de ses propres dires, il est un optimiste invétéré. En Allemagne, des institutions juives et des lieux de commémoration ont noué un partenariat avec TikTok pour toucher de jeunes publics. Des créateurs ont été formés dans le cadre d’ateliers. C’est le cas de Marie Zachger, étudiante, qui tourne de petites vidéos sur le camp de concentration de Neuengamme à Hambourg, lieu de destins tragiques. Le Mémorial de la Shoah à Paris mise sur la jeune génération pour perpétuer la mémoire des victimes. Esther Sénot se rend dans des écoles pour raconter son internement à Auschwitz, et des ambassadeurs de la mémoire prendront bientôt le relais. À Potsdam près de Berlin, les studios Babelsberg s’emploient à créer des témoins virtuels de la politique nazie d’extermination. La société Volucap filme ainsi des survivants des camps avec des caméras 360° afin de créer des avatars 3D. Ruth Winkelmann, 94 ans, a désormais son avatar. À Francfort, des élèves peuvent même poser des questions à des témoins virtuels. Mais quels risques et opportunités présentent l’intelligence artificielle et les mémoires numériques ? "Twist" en discute avec Deborah Schnabel, du centre éducatif Anne Frank, de Francfort. La numérisation n’est-elle pas une porte ouverte à la désinformation et au négationnisme ?En savoir plus
Diffusé le 26/01/2025 à 09h00 - Disponible jusqu'au 26/01/2026
Gidon Lev, 89 ans, a mis beaucoup de temps avant de pouvoir évoquer son enfance dans le ghetto-camp de Theresienstadt. Aujourd’hui, il se bat pour que les victimes ne tombent pas dans l’oubli. Avec sa compagne, Julie Grey, il tourne pour TikTok des vidéos dans lesquelles il fait le récit de ces événements traumatiques. Il danse aussi, gaiement - car, de ses propres dires, il est un optimiste invétéré. En Allemagne, des institutions juives et des lieux de commémoration ont noué un partenariat avec TikTok pour toucher de jeunes publics. Des créateurs ont été formés dans le cadre d’ateliers. C’est le cas de Marie Zachger, étudiante, qui tourne de petites vidéos sur le camp de concentration de Neuengamme à Hambourg, lieu de destins tragiques. Le Mémorial de la Shoah à Paris mise sur la jeune génération pour perpétuer la mémoire des victimes. Esther Sénot se rend dans des écoles pour raconter son internement à Auschwitz, et des ambassadeurs de la mémoire prendront bientôt le relais. À Potsdam près de Berlin, les studios Babelsberg s’emploient à créer des témoins virtuels de la politique nazie d’extermination. La société Volucap filme ainsi des survivants des camps avec des caméras 360° afin de créer des avatars 3D. Ruth Winkelmann, 94 ans, a désormais son avatar. À Francfort, des élèves peuvent même poser des questions à des témoins virtuels. Mais quels risques et opportunités présentent l’intelligence artificielle et les mémoires numériques ? "Twist" en discute avec Deborah Schnabel, du centre éducatif Anne Frank, de Francfort. La numérisation n’est-elle pas une porte ouverte à la désinformation et au négationnisme ?